Le Projet
Pictoria Newouse | Osamenta | 2017 |l’Île Saona, République Dominicaine
L’Ère Plasteozoïque apparaît comme une préoccupation sur la détérioration et le défaut de protection de l’environnement. Après une expédition photographique, nous nous sommes trouvés très déçues de ne pas apercevoir ni flamants ni lagune dans la Lagune de Flamants (Laguna de los Flamencos) de l’Île Saona, dans la République Dominicaine. Par contre, nous avons trouvé des cadavres d’animaux et d’ordures dans le lit asséché de la lagune côtière.
Est-ce que nous devrons mener notre propre espèce faunique pour les photographier ?
L’idée est née et nous avons commencé à insérer des animaux gonflables en plastique dans les environnements naturels appropriés à chaque espèce.
En même temps, nous avons suggéré un monde irréaliste : une planète semblable à la Terre après quelques siècles de pollution, des dommages écologiques irréversibles et de guerres.
Le résultat est une éco-dystopie, une spéculation absurde et fantastique de l’environnement.
Pendant l’ère des Plasteozoïque, première du Période Quinaire, la géographie des Galapagos xvii a été transformé de manière significative et les humanoïdes sont devenus une espèce en danger d’extinction. En raison du dégel des pôles, le niveau moyen de la mer a augmenté et des grandes régions désertiques sont apparues. Les animaux ont évolué pour s’adapter à l’environnement. Les espèces, pour pouvoir survivre, ont rapidement conditionné leur héritage génétique. Il est logique que, pour parvenir à cette adaptation biologique, ils utilisaient le plastique, le matériau le plus abondant de la Terre.
Ce projet cherche principalement de commencer à amorcer une réflexion et une interprétation sur les événements qui ont déclenché ces situations, si réels et proches à notre présent.
Nous avons l’intention de valider le sentiment de perte, détérioration, mauvaise utilisation des ressources naturelles et la malaise collective et individuelle.