Des phénomènes comme les continents de plastique qui flottent dans l’Océan Pacifique, découverts dans l’année de 1997, ou le tsunami d’ordures qui a déferlé sur les côtes de Santo Domingo, République Dominicaine, l’année de 2018, sont seulement deux exemples de la préoccupante situation provoquée par l’acroissement de la consommation du plastique à usage unique aussi bien au niveau national que global.

La consommation de ces plastiques à usage unique, en emballages, textiles, cosmétiques et bien d’autres produits affluent vers les ordures ou vers les égouts. Dans les pays dépourvus de politique de gestion durable des déchets solides, les entreprises qui s’occupent du maniement des décharges publiques, comptent le plus souvent d’une main d’oeuvre informelle limitée pour le tri des déchets une fois arrivés dans leurs installations.

C’est un panorama auquel beaucoup de sociétés ont fini par s’habituer malgré le constat de la gravité du problème. Des projets tels que L’Ère Plasteozoïque, une éco-dystopie animée du collectif Pictoria Newhouse, travaillent pour créer la conscience, aussi bien chez l’individu que dans la communauté, que chacun d’entre nous peut contribuer à la diminution de notre impact négatif sur l’environnement.